Bruckner : symphonie N°4 - "Romantic" - Carlos Païta et Bruckner ! Nous connaissions déjà sa version "studio" de la Huitième. Le maestro est égal à lui-même : la dynamique et le souffle incroyable poussés à l'extrème nous montre un Bruckner beaucoup moins sage que la tradition nous le laisse entendre...

 

Bruckner : symphonie N° 9 - Une "Neuvième" tragique, emportée et lyrique. Un adagio final à mourir...

 

Chausson : symphonie - Païta amène par une direction engagée, habitée et volcanique, cette immense symphonie française au paradis des grandes symphonies. Eblouissant !

 

Berlioz : "Roméo et Juliette" : Le maestro nous avait démontré; depuis une "Fantastique" incroyable, enregistrée en studio, ses affinités avec Berlioz. Ce "Roméo" est de la même veine : passionné, violent, parfois irrespirable, mais toujours lisible et passionnant. Un choc !

 

Tchaïkovsky : symphonie N° 5 - Païta accentue les contrastes, provoque des écarts dynamiques renversants pour nous donner un Tchaïkovsky "musclé" ! On se souvient du scherzo hallucinant de la Sixième, Païta persiste et signe dans cette magnifique Cinquième...

 

Richard Strauss : "Tod und Verklerung" - "Heldenleben" - "Don Juan". "Also spracht Zarathustra". Paita est chez lui dans Richard Strauss. La luxuriance orchestrale convient très bien au maestro et son style. Dans "Tod", Païta flatte toutes les "férocités" de la partition en lui adjoignant un lyrisme confondant. Superbe et émouvant.